pensée systémique

Nous expliquons ce qu'est la pensée systémique, ses principes, sa méthode et ses caractéristiques. Aussi, la pensée de cause à effet.

La pensée systémique étudie comment les éléments sont articulés dans un tout.

Qu'est-ce que la pensée systémique ?

La pensée systémique ou la pensée systématique est un cadre conceptuel qui inclut les réalité comme un système d'objets ou de sous-systèmes interconnectés. Par conséquent, essayez de comprendre son fonctionnement et ses propriétés pour résoudre un problème.

Plus simplement, la pensée systémique préfère voir des ensembles plutôt que des parties isolées, pour se concentrer sur les modèles de fonctionnement ou le mode d'interrelation entre les parties, fonctionnant comme un système.

C'est une façon de pensée développé au cours des soixante-dix dernières années. Il vise à faciliter la compréhension et la résolution de modèles, sur la base de concepts communs dans d'autres disciplines, comme l'ingénierie, la biologie vague théorie des systèmes.

Le terme de pensée systémique vient du concept de système, par lequel on entend tout ensemble, organisme ou segment de réalité qui peut être décrit en fonction de ses composants et de l'interaction entre eux, en faisant abstraction de l'"extérieur" de celui-ci.

Les systèmes ont des « entrées » et des « sorties » à travers lesquelles ils échangent des informations (énergie, la matière) avec leur environnement environnant, et selon combien ils peuvent être des systèmes ouverts (échange libre) ou fermés (échange limité ou nul).

Contexte de la pensée systémique

Son parcours est dans le philosophie, théorie hylozoïque et en biologie vitalisme. Se référant à psychologie, la notion de Gestalt est importante.

La théorie générale des systèmes a été énoncée en 1937 par Karl Ludwig von Bertalanffy (1901-1972). Ce philosophe et biologiste autrichien a proposé la déclaration originale de l'inauguration d'une tendance que d'autres ont ensuite incorporée dans leurs domaines d'étude respectifs.

Par exemple, il a été repris par le psychiatre prussien Kurt Goldstein (1878-1965) et le physiologiste américain Walter Cannon (1871-1945). Aussi des disciplines telles que l'ingénierie se sont nourries de cette nouvelle perspective, donnant lieu à l'émergence de la cybernétique.

En 1961, avec la parution du livre Le système social, le sociologue américain Talcott Parsons (1902-1979) a appliqué la théorie des systèmes au société ensemble, étant à ce jour l'une des plus grandes applications disponibles de la pensée systémique.

Caractéristiques de la pensée systémique

La pensée systémique considère la réalité comme un réseau de relations.

La pensée systémique comprend ses objets d'intérêt comme des systèmes ordonnés, et pour cela elle applique quatre principes fondamentaux, qui sont :

  • Principe de positionnement. Il existe une hiérarchie au sein des systèmes, c'est-à-dire un ordre vertical, dont dépend la place qu'occupent ses éléments. Ceci est également reproduit lors de l'analyse des systèmes de systèmes, c'est-à-dire des suprasystèmes.
  • Principe de relation. La relation qui existe entre les éléments d'un système, ou entre différents systèmes d'un même suprasystème, génère des polarités, des forces d'attraction ou de répulsion, et permet la formulation d'une théorie des champs.
  • Principe de limitation. Chaque système est limité par des contrôles qui corrigent sa durée, sa mesure, rythme, rayon d'influence et modèle de fonctionnement.
  • Principe d'équifinalité. Les systèmes qui se dirigent vers un objectif spécifique peuvent y parvenir par le biais de différents mécanismes, à condition qu'ils envisagent le même objectif.

De plus, il existe d'autres critères psychologiques de la pensée systémique, qui sont :

  • Que les propriétés essentielles d'un système appartiennent au tout et qu'aucune de ses parties ne peut l'avoir par elle-même. Un système est plus que la somme de ses parties.
  • Tout Analyse d'un système doit se faire à partir du micro et du macro, du sub et du supra, à ses différents niveaux.
  • Une partie du système est un modèle intégré dans un réseau de relations.
  • La réalité est un réseau de relations.

Méthodologie de la pensée systémique

La méthodologie Ce type de réflexion peut être très diversifié, mais en gros il se résume en quatre étapes fondamentales :

  • Acquérir une vision globale du système et de ses ensembles.
  • Comprendre les implications entre les parties du système et sa projection à moyen et long terme.
  • Reconnaissance de (sous)systèmes dynamiques et complexes et interdépendants qui permettent la construction de modèles utiles pour résoudre un problème.
  • Reconnaissance d'indicateurs mesurables et/ou non mesurables pour pouvoir utiliser des ressources qualitatives ou quantitatives selon les besoins, et ainsi obtenir conclusions.

Avantages de la pensée systémique

La pensée systémique offre une perspective plus holistique, c'est-à-dire plus globale, complexe et dynamique que la réalité. Il permet de modéliser des systèmes complexes, de réduire les problèmes au minimum et d'ouvrir notre esprit à des solutions « out of the box » (Hors de la boîte en anglais). Pour cette raison, il repense drastiquement la perspective du sujet étudié.

Différences avec la pensée de cause à effet

La pensée de cause à effet et la pensée systémique sont deux voies différentes vers le même résultat. Cependant, la pensée de cause à effet se caractérise par une relation directe entre un événement et ses conséquences : une cause spécifique et un effet mesurable de celui-ci, en supposant qu'il existe une relation démontrable entre les deux.

C'est, dans certains cas, une de ses faiblesses : les effets d'une cause ne peuvent pas toujours être perçus, ou les causes d'un effet perçu peuvent être connues, et cela ne veut pas dire qu'elles n'existent pas. Parfois même l'excès de information Le contexte occulte toute tentative d'établir la cause et l'effet. C'est là que la pensée systémique fait ses preuves.

Utile pour les évaluations à long terme, la pensée systémique nous permet de comprendre les relations complexes qui lient deux événements, en principe éloignés l'un de l'autre, ou difficiles à relier directement, nous permettant d'atteindre une perspective qui va au-delà de la nécessité de trouver une personne dans accuser ou attribuer le blâme.

!-- GDPR -->