le clergé

Culture

2022

Nous expliquons ce qu'est le clergé et en quoi le clergé séculier diffère du clergé régulier. En outre, ils étaient le haut et le bas clergé au Moyen Âge.

Le clergé est composé de ministres religieux de tout type, église ou religion.

Qu'est-ce que le clergé ?

On parle de clergé (pluriel de « ecclésiastique ») pour désigner l'ensemble des serviteurs religieux d'un pays, surtout lorsqu'on cherche à les désigner comme une caste ou classe social, ce qu'ils étaient en fait à l'époque de l'Ancien Régime. Le clergé est composé de prêtres, d'évêques, de prêtres et de diacres, c'est-à-dire de ministres religieux de toute nature, d'église ou religion.

Le clergé peut bien se définir comme l'ensemble des membres « officiels » d'une église : ses dirigeants, sans compter ses prêtres fidèles et non ordonnés. Contrairement au théologiens, studieux du sujet religieux, les ecclésiastiques se consacrent à l'administration et à la pratique de la vénération. Bien que ces derniers disposent également de vastes connaissance selon son credo, les titres d'ecclésiastique et de théologien ne sont pas équivalents.

En fait, les mots clergé et clergé viennent du latin clerus Oui clerc, avec plus ou moins le même sens qu'aujourd'hui. En remontant un peu plus loin dans le temps on les retrouve dans la langue grecque (kliros), au sens d'« héritage » ou de « dot », c'est-à-dire des terres qui ont été reçues d'un prédécesseur. Avec ce sens, il est venu au latin, s'appliquant aux terres qui ont été cédées à l'église naissante Christian et à ceux qui vivaient de ces biens.

Depuis l'Antiquité, les membres du clergé sont « ordonnés », c'est-à-dire qu'ils appartiennent à un ordre au sein de la structure ecclésiastique (ou, à défaut, à un diocèse), et sont organisés selon certains principes d'autorité et de hiérarchie, pyramidale , semblable à l'armée. Comme ces derniers, dans de nombreux pays, le clergé est financé en tout ou en partie par le État, et est soumis à lois spécial (juridiction ecclésiastique).

D'autre part, en plus d'accomplir les rites et les sacrements de leur religion, les ecclésiastiques peuvent vivre au sein d'autres établissements non religieux, comme les forces armées (dans le cas des aumôniers), les hôpitaux ou les institutions éducatives et caritatives. Certains peuvent même participer à la politique, quelque chose qui n'est pas toujours bien vu en Occident.

Enfin, et comme nous le verrons bientôt, le clergé est classé en deux groupes : les séculiers et les réguliers.

Clergé séculier

Le clergé séculier ou clergé diocésain est celui qui fait partie d'un diocèse (ou qui « est dans son siècle », comme on dit en latin : saeculum, saecularis), c'est-à-dire qu'il ne vit pas dans un ordre monastique ni n'observe ses règles et ses vœux, mais qu'il se trouve plutôt dans le monde, parmi le peuple, dirigeant la vie spirituelle du peuple. Les prêtres, prêtres, évêques et diacres que l'on peut voir dans les églises sont, précisément, le clergé séculier.

Leur travail consiste à accomplir des rites religieux, à apporter un soutien spirituel à la population et à gérer des temples sacrés, entre autres, et selon la religion (ou la secte religieuse), ils peuvent ne pas être soumis à des restrictions spécifiques, comme le vœu de chasteté. Ce n'est pas le cas dans l'Église catholique, dans laquelle le clergé régulier et le clergé séculier doivent être célibataires.

Clergé régulier

Le clergé régulier est celui qui est ordonné, c'est-à-dire qui a participé à un ordre religieux déterminé et est donc régi par les vœux et les règles qu'il impose.

Leur vie est soumise aux mandats de ce règlement, c'est-à-dire aux vœux solennels qu'ils ont prononcés, et donc ils ont tendance à vivre dans des monastères ou des communautés éloignés de la population générale. Ils sont chargés de moins de tâches communautaires que le clergé séculier, mais en retour, ils exercent des rôles de prédication, de soins aux malades, éducation de la jeunesse et s'occupant en général du "salut des âmes".

Haut et bas clergé

Les termes « haut clergé » (ou « clergé supérieur ») et « bas clergé » (ou « clergé inférieur ») n'ont de valeur que dans l'histoire de l'Église, puisqu'ils incarnent la principale division sociale qui existait à la fois dans le clergé dans le séculier, pendant la Moyen-Age.

Il s'agissait d'une différence de statut socio-économique entre :

  • Le haut clergé, composé d'autorités ecclésiastiques et de postes supérieurs, réservé aux membres issus de familles patriciennes et d'un lignage royal.
  • Le bas clergé, composé de prêtres, de moines et de frères descendants de paysans et d'artisans urbains.

Bien que l'un et l'autre jouissent des vertus d'appartenir au clergé qui, avec l'aristocratie, fait partie des classes sociales favorisées, la distance entre le niveau de vie de l'un et de l'autre est énorme.

Cette division a perdu son sens après la révolution libérale, lorsque l'Église a cessé d'être un acteur politique et économique important en Occident, puisque la séparation entre l'État et l'Église a été réalisée avec succès.

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